La Commission européenne souhaite mettre fin à toutes les importations d’énergie russe d’ici 2027, y compris le gaz, le pétrole, le combustible nucléaire et le GNL.
Les propositions, qui seront officiellement soumises début juin, doivent renforcer l’indépendance énergétique européenne. Mais tous les pays de l’UE ne sont pas satisfaits. En Europe de l’Est, notamment, des critiques sévères sont émises, avec des termes tels que “suicide économique”.
Vive opposition de Bratislava et Budapest
Selon la Commission, les plans sont nécessaires pour éviter que l’Europe continue de contribuer au trésor de guerre du Kremlin. Le commissaire à l’énergie, Dan Jorgensen, a qualifié mardi la dépendance à la Russie d'”insoutenable”, faisant référence à l’utilisation de l’énergie comme arme politique par le président Poutine.
En Slovaquie et en Hongrie, cependant, le plan est perçu comme une attaque contre les propres intérêts économiques du pays. Le Premier ministre Robert Fico de Slovaquie a parlé d’un “changement de cap radical et nuisible” et a déclaré que l’idée d’une nouvelle politique de ‘Rideau de fer’ entre l’Europe et la Russie n’est pas un chemin réaliste. Son homologue hongrois Péter Szijjártó est allé plus loin. Sur la plateforme X, il a qualifié la proposition de “politiquement motivée” et a averti qu’elle compromet la sécurité énergétique de son pays.
Les deux pays sont depuis longtemps critiques envers la ligne de l’UE vis-à-vis de Moscou. Ils ont déjà retardé des paquets de soutien pour l’Ukraine, obtenant ainsi des concessions. Ils s’opposent également fermement à la prolongation des sanctions contre la Russie.
Pas besoin de droit de veto
Pourtant, la Hongrie et la Slovaquie ont peu de moyens de bloquer le plan. La législation peut être adoptée à la majorité qualifiée. Cela signifie que les votes contre de quelques pays ne peuvent pas arrêter le processus, ce que la Commission a également clairement indiqué.
Bien que la part de l’énergie russe dans l’UE ait considérablement diminué, la Russie joue encore un rôle. En 2021, 45% des importations de gaz européennes provenaient de Russie, en 2024 cela a diminué à 19%. Cependant, il s’avère que l’élimination complète du gaz est plus difficile que celle du pétrole ou du charbon, en partie à cause de l’absence d’alternatives directes dans certains États membres.
Le plan souligne à nouveau les tensions au sein de l’UE. Alors que certains pays veulent accélérer la coupure de l’énergie russe, d’autres soulignent les conséquences sociales et économiques. Surtout les pays à faible revenu et à forte dépendance à l’énergie bon marché tentent de coopérer sans en souffrir eux-mêmes trop.

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