L’Argentine enregistre l’inflation la plus basse en 5 ans sous Milei

L’Argentine surprend amis et ennemis avec une importante bonne surprise économique. Sous la direction du président Javier Milei, l’inflation en mai a chuté à seulement 1,5%, le niveau le plus bas en cinq ans. Et cela sans contrôle artificiel des prix ou interventions. Il semble que la politique libertaire de Milei commence enfin à porter ses fruits.

Milei dompte l’inflation avec une politique rigoureuse

Selon l’office national de statistique INDEC, l’inflation mensuelle a donc considérablement diminué. Il y a cependant une nuance, l’inflation annuelle reste élevée. Néanmoins, ce chiffre inspire de l’espoir. Surtout si l’on considère qu’à la fin de 2023, l’inflation mensuelle dépassait encore les 20% par mois, ce qui est proche de l’hyperinflation.

Le fait que Milei ait atteint cela sans astuces classiques, comme le maintien artificiel de la stabilité de la monnaie locale, dans ce cas le peso, rend cela encore plus spécial. Comment cela a été réalisé était finalement par une politique économique stricte. Milei a mené une campagne d’austérité sans précédent et a réduit jusqu’à 30 % des dépenses publiques, y compris les subventions, les institutions publiques et environ 30.000 emplois dans le secteur public. Milei a également imposé une politique stricte où la presse à billets n’a pas été activée, ce qui est une cause fondamentale de l’inflation.

Manuel Adorni, porte-parole de Milei, a également souligné que ces résultats sont logiques si vous suivez les principes économiques de base. “Avec un excédent budgétaire et l’arrêt de la presse à billets, l’inflation baisse naturellement,” a déclaré Adorni. Ce qui est remarquable avec toutes ces économies, c’est que l’économie n’a pas du tout régressé. Au contraire. Malgré les mesures sévères il a été noté que l’Argentine a enregistré une croissance économique de 6% et qu’environ 6 millions de personnes auraient été aidées à sortir de la pauvreté

La lutte n’est pas encore terminée

Pourtant, la lutte n’est pas encore gagnée. Malgré les progrès, de nombreux Argentins ressentent encore la douleur de plusieurs années de violence des prix. Pour de nombreux ménages, la vie quotidienne reste une lutte financière : faire les courses, payer le loyer ou épargner reste difficile avec des anciens salaires qui ont perdu leur pouvoir d’achat. Mais Milei est optimiste : selon lui, l’inflation a maintenant une “date d’expiration”, quelque part à mi-chemin de 2025. Après cela, selon lui, viendra le temps de la croissance durable.