Kolanovic avertit : « Une correction du marché des actions est à venir »

L’ancien banquier de haut niveau Marko Kolanovic, qui a longtemps travaillé chez JPMorgan, prévoit une correction pour le marché boursier américain. Dans une interview avec CNBC, Kolanovic dit que le marché américain perd de son élan, notamment chez des entreprises comme Tesla et Palantir Technologies.

Devons-nous nous inquiéter d’un marché baissier ?

Les mêmes problèmes planent sur le marché

Kolanovic avertit que les actions se négocient près de leurs sommets historiques, mais que l’Amérique est toujours confrontée aux mêmes problèmes qui ont causé une correction plus tôt cette année.

“La perte de momentum pourrait être un catalyseur pour une correction, car nous sommes proches des sommets historiques, mais nous avons toujours tous les problèmes. Nous avons une guerre commerciale, nous voyons des signaux de ralentissement économique, et les évaluations sont à des sommets.

C’est un peu ce que j’attends maintenant, un petit recul à partir d’ici,” dit Kolanovic.

Devons-nous nous inquiéter ?

Pourtant, il semble que Kolanovic ne soit pas très inquiet pour le marché. Il croit que les investisseurs patients seront finalement récompensés, à condition que le risque de récession aux États-Unis n’augmente pas de manière significative.

“Il y a aussi certains aspects du marché américain qui sont bon marché, et qui attendent peut-être une correction de peut-être 5% à 10%.

Et si nous ne voyons toujours pas le risque de récession augmenter, alors cela pourrait être une belle opportunité d’achat. Mais je garderais un œil ouvert, car à ce moment-là, le risque de récession pourrait augmenter. Ainsi, cette correction de 5% pourrait être un mauvais moment pour acheter,” conclut Kolanovic.

Par ailleurs, il est important de savoir que Kolanovic a également été très baissier sur les marchés ces dernières années, et qu’il a donc manqué de grandes hausses. Cela lui a probablement coûté sa place chez JPMorgan.

Longtemps, il a été étiqueté comme “le dernier ours restant à Wall Street”.